Image de substitution pour les sérigraphies TAIN, en attente des visuels officiels des tirages d’art inspirés de la culture populaire

Frankenstein x Guenael Grabowski

L'obsession de Mary Shelley vue par Guenael Grabowski.

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Villa Diodati, 1816

Été 1816, au bord du lac Léman.
Mary Godwin (pas encore
Mary Shelley) séjourne à la Villa Diodati avec Percy Shelley, Lord Byron et le docteur Polidori.

Un soir d'orage, coincés à l'intérieur, ils lisent des histoires d'horreur allemandes. Byron lance un défi :

« Chacun écrit une histoire de fantômes. »

Cette nuit-là, Mary a une vision. Un étudiant qui joue à Dieu, crée une vie, et découvre l'horreur de son acte. Elle ne rédige pas le roman immédiatement. Mais elle tient
quelque chose. Une question qui ne la lâchera plus : qu'arrive-t-il quand on crée sans assumer la responsabilité
de sa création ?

Deux ans plus tard, en 1818, Frankenstein paraît anonymement. Quand elle le réédite en 1831 sous son nom, Mary raconte précisément cette nuit à la Villa Diodati.

Comment une idée née d'un orage est devenue l'une des plus grandes histoires
jamais écrites.

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L'intention de cette illustration réalisée par Guenael Grabowski

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“And now, once again, I bid my hideous progeny go forth and prosper.”

Mary SHELLEY (Introduction à l’édition de 1831)

« Et maintenant, encore une fois, je laisse partir mon hideux rejeton et je lui souhaite de prospérer. »
Shelley parle de son livre comme d’un « enfant » à la fois aimé et inquiétant : une création qui lui échappe.

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À propos de Guenaël Grabowski

Guenaël excelle dans l'art de mettre le dessin au service de l'histoire. C'est sa boussole. Peu importe l'univers : aventure rétro-futuriste, SF d'anticipation, récit historique... sa conviction reste la même. Le trait doit servir l'émotion.

Fan vorace de cinéma, de BD et de jeux vidéo, il a une culture très riche et variée. Cette multitude de références, il la transforme en quelque chose de personnel avec un style immédiatement lisible, un sens du cadre qui vient du cinéma, une narration dense sans jamais perdre le lecteur.

Né à La Rochelle en 1987, il passe par Pivaut à Nantes. C'est là qu'il comprend que c'est son truc. Puis il travaille, il peaufine, il cherche et en 2021, il signe Nautilus (scénario : Mathieu Mariolle, Glénat) une relecture ambitieuse des classiques d'aventure où son dessin réaliste et l'attention aux décors racontent une histoire qui dépasse juste l'action. C'est beau.

Neuf arrive en 2024 (scénario : Philippe Pelaez, Dargaud) : un puzzle temporel de science-fiction qui démontre, encore, sa capacité à créer de la mise en scène fluide, à construire un imaginaire SF qui tient debout, et à découper les pages avec une efficacité qui sert le récit.

Ce qui nous a donner envie de faire ce projet avec lui c'est sa sensibilité. Il écoute, il cherche le bon rythme, il refuse la démonstration technique et privilégie toujours la cohérence du récit.

C'est pour ça qu'il fallait que ce soit lui, en premier. Que ce soit lui qui ouvre Tain avec nous. Parce qu'on ne cherche pas juste des illustrateurs, on cherche des passionnés qui comprennent que le dessin et qui respectent les oeuvres.